Le printemps et sa douceur de vivre tardant à s’installer sur Paris, les apéros en terrasse vont attendre encore un peu. Du coup je continue de fréquenter assidûment les salles obscures. Une belle occasion de voyager dans d’autres mondes… Ce qui fut vraiment le cas hier soir avec le film kurde « My sweet pepper land ». Dépaysement total. Au carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, officier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise… Dès la première scène le ton est donné. Le burlesque sera de la partie. On assiste, un peu dérouté au départ, à la pendaison ratée d’un criminel. Mais on comprend alors ce que sera le film. On va nous montrer la réalité (plutôt… rude) mais avec légèreté et un humour décalé comme j’aime. Je vous présente les deux personnages principaux …