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Marseille envahit : Voyage au cœur du graffiti phocéen

Article Marseille envahit

Quand on pense à Marseille, on évoque souvent sa bouillabaisse, son vieux port et son accent irrésistiblement chantant. Mais, avez-vous déjà pris le temps d’observer ses murs vibrant d’histoires ? L’empreinte indélébile du graffiti y est partout. Laissez-vous guider par le regard de Théo Defendi.

Marseille, entre art urbain et mélodies du passé

Le graffiti est au cœur de l’âme artistique marseillaise. Le titre « Marseille envahit », bien plus qu’une référence au hit de la Fonky Family, illustre parfaitement cette profusion d’art urbain. Et ce « T » dans « envahit », loin d’être fortuit, est une ode à la richesse culturelle de la cité, à son dialecte, à ses codes et à son essence profonde.

Il y a deux décennies, l’ouvrage « La France d’en bas » dévoilait la face brute du graffiti hexagonal. Aujourd’hui, « Marseille envahit« , publié aux Éditions Alternatives, se présente comme le prolongement de cette exploration, dévoilant la vibrante métropole du sud.

Depuis le tournant du millénaire, Marseille a évolué, se libérant des stéréotypes pour rayonner en tant que bastion de créativité. Le graffiti, reflet de cette transformation, s’expose fièrement au gré des pages, retraçant l’ardeur des artistes locaux pour leur art et leur ville.

Marseille envahit : Une invitation à l’évasion

Chaque recoin de Marseille est une célébration de l’art. Des rues aux trains, tout se fusionne en une mosaïque éclatante. L’effervescence artistique a fait de la cité un écrin propice au graffiti, en attestent les parcours du MauMA, les Street Art Tours prisés du Panier ou encore l’affluence croissante de curieux, appareils à la main, cherchant à immortaliser ces chefs-d’œuvre éphémères. Sans oublier le Cours Julien, récemment hissé parmi les « quartiers les plus branchés du globe » par un magazine britannique de renom.

Néanmoins, le monde du graffiti marseillais garde une part d’ombre. Si ses œuvres captivent, ses coulisses restent énigmatiques. Théo Defendi, avec « Marseille envahit« , lève le voile sur ce mystère. Au travers de témoignages et d’images, il nous immerge dans deux décennies d’art urbain marseillais.

Si votre curiosité est piquée, si vous désirez appréhender la quintessence du graffiti marseillais, alors « Marseille envahit » est votre prochain rendez-vous littéraire. Qui mieux que les artistes pour dépeindre l’âme de leur cité ?

Pour finir en musique, je vous invite à découvrir la chanson « Marseille envahit » de la Fonky Family.

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Ancienne parisienne devenue lyonnaise… pas très bavarde voire même un peu « sauvage » et surtout passionnée de street art. Flâneuse urbaine, j’aime partager mes plus belles découvertes avec vous !

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