Poésie urbaine avec Adèle Alberge
Avec son livre « Les cris des murs », Adèle Alberge mêle les mots aux images, créant un langage poétique et urbain. Artiste lyonnaise aux multiples facettes, elle nous offre son regard sur la Ville et le street art.
Avec son livre « Les cris des murs », Adèle Alberge mêle les mots aux images, créant un langage poétique et urbain. Artiste lyonnaise aux multiples facettes, elle nous offre son regard sur la Ville et le street art.
Pour commencer cette nouvelle rubrique consacrée à des portraits d’artistes, j’ai choisi de vous parler d’une artiste que j’aime beaucoup car c’est une jeune femme pleine de sensibilité qui met de la poésie dans nos vies. Elle s’appelle Dilian.
Il y a 2 mois j’avais écrit ici pour vous raconter la nouvelle aventure de l’artiste Dilian. Grâce à de nombreux soutiens et surtout à son talent qui nous a donné envie de participer à son projet, financé par crowdfunding, son livre de dessins a pu voir le jour.
Je ne vous présente plus Dilian. A plusieurs reprises déjà, je vous ai parlé d’elle, de ses dessins plein de poésie qu’elle accompagne de petits textes qui nous d’amour, de rêves, de doutes… de la vie quoi. Cette semaine, elle s’est lancée un nouveau challenge. Réaliser des fresques sur les murs de la rue Androuet dans le 18e arrondissement de Paris.
Il y a maintenant 4 ans naissait une artiste, Dilian, et un joli personnage plein de poésie (son « petit moi »). Notre première « rencontre » fut virtuelle et ses jolis dessins accompagnés de quelques mots ont tout de suite attiré mon attention car bien souvent les textes faisaient écho avec mes propres pensées.
Il y a maintenant plusieurs mois de jolis textes écrits sur les dessins de l’artiste Dilian avaient attiré mon attention. J’aimais beaucoup les mots de ce garçon, plein de sensibilité. Des mots qui parfois disent mes propres émotions. Alors nous avons échangé un peu via le virtuel. Puis à l’occasion de RueStick (et grace à Dilian) nous nous sommes rencontrés dans la « vraie » vie.
Au hasard de mes déambulations j’ai découvert, il y a quelques temps, une artiste de streetart qui porte le joli nom de Li Dilian. J’ai eu un coup de cœur immédiat pour ses dessins plein de poésie et de sensibilité. Je voudrais trouver les mots pour dire ce que je ressens face à ses dessins. Mais comme à chaque fois qu’il est question d’émotion il m’est très difficile de trouver les mots justes. J’aime tout simplement la finesse du trait, les messages d’amour qu’elle y met, la poésie qui s’en dégage. Certains me bouleversent, tous me donnent le sourire. Lors de notre premier échange nous nous sommes trouvé une phrase commune avec une légère variante. « « D’autres que moi écrivent comme ils parlent, moi j’écris comme je me tais » d’Amin Maalouf. Pour Li Dilian elle devient « « D’autres que moi écrivent comme ils parlent, moi je dessine comme je me tais ». Toutes deux nous parlons aux autres en choisissant une autre voie que… la voix. Je me dis que nous nous ressemblons un peu. Surement une même sensibilité… …