Coups de coeur
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« Cloud Atlas », de la science fiction comme j’aime

Un synopsis

« Adapté du roman éponyme de David Mitchell, Cloud Atlas conduit le spectateur à travers des lieux et des époques différentes, du Pacifique Sud au 19ème siècle jusqu’à un futur post-apocalyptioque. Six histoires composent le film et chacune de ces histoires est narrée par le protagoniste de la suivante.

À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces- temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement…

Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution.

Tout, absolument tout, est lié. »

Une belle pléïade d’acteurs : Tom Hanks, Halle Berry, Doona Bae, Jim Broadbent, Hugo Weaving, Ben Whishaw, Keith David et Jim Sturgess.

Hier soir je suis allée voir « Cloud Atlas ». Pendant 3 heures (que je n’ai pas vues passer), j’ai voyagé dans le temps et dans les histoires de 6 personnages. Chaque «époque» renvoie à un système politique contre lequel il faut lutter. 1849 et la lutte contre l’esclavagisme. Les années 30 et le fascisme. 1970 et le capitalisme. 2144 et son système totalitaire créateur de clones.

On passe d’un monde à l’autre sans aucune difficulté. Le fil rouge, ce sont les acteurs qui se rencontrent, s’aiment et se haïssent à travers leurs existences successives. Tous ces destins sont liés. Leur présence à chaque époque laisse imaginer une certaine continuité entre eux au fil des siècles. Et puis je crois que j’ai aimé parce qu’à la fin l’amour triomphe. Et j’adore quand l’amour est plus fort que tout !! Surement parce que je crois au fond de moi que c’est vrai. L’amour (tout comme la haine d’ailleurs mais là j’aime moins déjà…) est un sentiment qui donne une force indestructible et peut faire de grandes choses.

Saluons la performance des acteurs et des maquilleurs qui ont rendu possible ces transformations. Grace à eux une noire peut jouer une juive, une coréenne devient une anglaise des années 1850. On y croit et parfois on ne reconnaît absolument pas l’acteur. C’est bluffant et très réussi.

Il faut dire un mot aussi pour les images. Superbes, en particulier lors des scènes à Néo-Séoul.

Quand à la bande musicale elle est magnifique. Je vous conseille vraiment de l’écouter. http://www.deezer.com/fr/album/6065418

Une phrase de Sonmi-451 (le personnage du clone qui va devenir l’emblème de la révolte en 2144) résume parfaitement l’idée générale du film « Notre vie ne tourne pas autour de nous, car nous sommes liés aux autres, et par chaque méfait, et chaque bonne action, l’on donne naissance à notre futur ».

Voilà, difficile de décrire ce film. J’en suis tout simplement ressortie hyper emballée et avec l’envie d’écrire à nouveau ici pour partager mon enthousiasme et vous encourager à aller le voir.

Pour finir en musique, comme d’habitude, voici Nick Cave & The Bad Seeds qui nous chante « Jubilee Street« . C’est beau. J’adore. Bonne écoute…

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Ancienne parisienne devenue lyonnaise… pas très bavarde voire même un peu « sauvage » et surtout passionnée de street art. Flâneuse urbaine, j’aime partager mes plus belles découvertes avec vous !

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