En cette rentrée 2019, Codex Urbanus nous invite à prolonger l’évasion des vacances avec deux nouvelles expositions : l’une à la bibliothèque de Forney, du 7 septembre au 21 septembre 2019, l’autre chez Deyrolle, du 13 septembre au 22 octobre 2019.
Une fois de plus, Codex Urbanus a imaginé pour nous des expositions qui nourrissent notre imaginaire et notre culture générale ! Cette fois il revient avec deux expositions qui se dérouleront en même temps dans Paris. De quoi nourrir nos âmes d’enfants pour des voyages imaginaires et fantastiques…
Vandal Travels : « Voyages imaginaires » à la Bibliothèque Forney
Du 7 au 22 septembre, Codex Urbanus dévoile les livres secrets de l’archevêque Tristan de Salazar (1431-1519) ayant trait aux voyages dans des lieux à priori imaginaires, et très rarement montrés au public. Profitant de son invitation au festival « les Traversées du Marais » et aux Journées du Patrimoine, le street artist a sélectionné quelques pages d’ouvrages anciens et rares traitants de lieux insolites, ainsi que des chimères ornementales, des étiquettes de voyage et des graphzine constitutant le fond de la Bibliothèque Forney.
Codex s’est associé à l’artiste Zariel pour réaliser un graphzine qui reprend les visuels sous la forme d’un carnet de voyage signé et numéroté. Il sera présenté pendant l’expo avec le fond de graphzine de Forney.
Un graphzine est un fanzine au contenu essentiellement visuel. Les éléments textuels, s’ils existent, sont conçus de forme graphique ou intégrés dans les images. Le fil narratif entre les images, contrairement aux bandes dessinées classiques, n’est pas toujours présent.









Si vous aimez les oeuvres exposées à la bibliothèque Forney, vous serez forcément très frustré.e.s de ne pas pouvoir en acheter une. Qu’à cela ne tienne ! Codex Urbanus a pensé à tout. Vous pourrez le faire à l’occasion de son exposition au Cabinet d’amateur, du 1er au 6 octobre 2019. .
Vous pouvez dès à présent demander le catalogue de l’expo à Patrick Chaurin, propriétaire du Cabinet d’amateur.
Bibliothèque Forney
1 rue du Figuier
75004 Paris
Du 7 au 22 septembre 2019
Mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi de 13h à 19h
Exposition gratuite
Bestiaire urbain chez Deyrolle
Le street art rentre chez Deyrolle ! Du 13 septembre au 22 octobre 2019, Deyrolle accueille l’exposition Bestiaire Urbain de l’artiste Codex Urbanus.
Institution légendaire créée en 1831, Deyrolle a été, avec ses animaux naturalisés, ses collections entomologiques et ses planches pédagogiques, une vraie référence dans l’univers des sciences naturelles et dans l’éducation.
Fasciné par le monde animal, et plus particulièrement par l’entomologie, c’est dès son plus jeune âge que l’artiste fréquente la boutique Deyrolle du 46 rue du bac. A partir de ses 5 ans, pour chacun de ses anniversaires, sa tante l’emmenait chez Deyrolle afin qu’il puisse choisir un insecte, se constituant ainsi une collection qu’il a toujours aujourd’hui et qui l’inspire toujours autant.
La biodiversité s’inscrivant naturellement au coeur de son travail tout comme elle s’inscrit au coeur de l’activité de Deyrolle, et ayant développé une systématique fantastique qui lui est propre, c’est la réalisation d’un rêve d’enfant qu’il propose en s’invitant dans l’environnement féerique de la boutique, pour faire dialoguer ses chimères vandales avec les animaux naturalisés et l’ambiance unique de l’endroit.





DEYROLLE
46 rue du Bac
75007 Paris
13 septembre au 22 octobre 2019
Horaires d’ouverture
Le lundi 10h-13h et 14h-19h
Du mardi au samedi 10h-19h
Si vous avez envie d’en savoir un peu plus sur Codex Urbanus, vous pouvez lire le portrait que j’ai fait de lui il y a maintenant pas mal de temps (il fut le tout premier artiste que j’ai osé interviewer en 2015). Vous pouvez également admirer ses oeuvres grâce à un magnifique livre, Le Bestiaire fantastique du street art, réalisé en collaboration avec Chrixcel aux Editions Alternatives. Ou encore découvrir son goût pour la provocation avec son essai sur le street art « Pourquoi l’art est dans la rue ? » paru chez Critères Editions en 2018.
Maintenant place à la musique, avec un morceau qui n’a aucun rapport avec le thème de ce billet. C’est juste que je l’écoute un peu en boucle en ce moment !