Expos, Street Art
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SETH « Tribute » 1996 – 2016 à la galerie Géraldine Zberro

La galerie Géraldine Zberro a invité l’artiste Seth à fêter ses 20 ans de peinture dans la rue (et à travers le monde) du 3 au 14 mars 2016.

Au milieu des années 90, c’est dans les terrains vagues du XXème arrondissement et les friches industrielles de banlieue, que Seth construit son style et affute sa technique. Peindre était alors juste un moyen de se surpasser, de dompter la ville et de vivre sa passion avec d’autres gamins avides d’adrénaline et de gloire, à une époque où le street art n’existait pas encore.

Personnages adolescents cagoulés bombes à la main, accumulation de throw ups, murs de briques tagués, dans son exposition Tribute, Seth nous replonge au cœur de son vécu. Avec la poésie qui caractérise son œuvre, il nous fait partager la fascination qu’il a eue et qu’il a toujours pour la culture graffiti.

En collaborant sur certaines pièces avec ses amis writers de l’époque, Disco, Babs UV-TPK, Bears, Nasty, il nous offre une vision authentique de ce mouvement qui balance entre partage et compétition.

A cette occasion, l’artiste nous offre une fois de plus une exposition pleine de poésie. Les collaborations avec ses amis graffeurs sont très réussies. Sur la toile, Disco, Babs UV-TPK, Bears ou encore Nasty semblent compléter ou prolonger l’oeuvre de Seth. Les univers se marient à merveille.

Une fois de plus, la galerie Géraldine Zberro a organisé une exposition dans laquelle on en prend plein les yeux dès que l’on passe la porte ! J’ai laissé passer le vernissage et attendu le vendredi pour y aller. Apparemment le succès a été complet et les visiteurs avaient du mal à entrer. Du coup, j’ai pu profiter pleinement de toutes les oeuvres, faire quelques photos et discuter un peu avec les galeristes.

Pour tous ceux qui n’ont pas encore vu l’expo, il vous reste encore une semaine. Mon coup de coeur va à un tableau réalisé en collaboration avec Tarek Benaoum car il mêle la calligraphie à la poésie de Seth et il s’en dégage beaucoup de douceur. Pour vous donner un avant-goût, voici quelques images ici ou encore là.

Pour ma conclusion musicale, j’ai choisi une chanteuse dont la voix vous charmera et une musique celte qui pousse à une rêverie « voyageuse ».

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Ancienne parisienne devenue lyonnaise… pas très bavarde voire même un peu « sauvage » et surtout passionnée de street art. Flâneuse urbaine, j’aime partager mes plus belles découvertes avec vous !

3 commentaires

  1. Pingback: STREET GENERATION(S) : l’histoire du street art s’écrit à Roubaix | Les billets de Miss Acacia

  2. Valérie dit

    Merci pour ce bon moment de poésie et de douceur soeurette… pour les yeux et les oreilles. Petite pause bienfaisante.

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    • Ca me fait plaisir que tu me laisses un petit message ici. Merci ! Cet artiste est un de mes préférés justement pour la poésie, la douceur et le rêve qui se dégagent toujours de ses oeuvres.

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