J’ai mis du temps à venir ici vous parler du concert de Stromae à Bercy le 27 novembre 2014. Pourtant j’avais posé quelques mots dans mes notes le soir même, puis le lendemain pour garder en mémoire ces heures magiques que j’ai partagé avec mon ado. Mais 2 semaines, finalement, ça n’est pas si long.
En plus, je suis sympa, je vous évite le jeu de mots de trop pour le titre… Avec Formidable… Parce que quand même c’est trop facile. Bref, tout ça pour dire que le 27 novembre 2014 à 19H pétantes j’arrivais à Bercy pour un concert très attendu. J’avais quand même acheté les places plus de 9 mois avant car c’est un évènement que personne ne voulait rater puisqu’il a joué à guichet fermé pendant 5 jours (les places se sont vendues à l’époque en quelques heures) alors qu’il avait déjà affiché complet en avril au Zénith.
Donc, le 27 novembre le POPB est plein à craquer. Pour la première partie, pas de groupe de musique mais de la danse. Un peu surprenant au départ puis on se laisse emporter tant ce spectacle est beau. Le ballet (les Swaggers groupe de danse hip-hop) est mené par Marion Motin (qui est aussi la chorégraphe de Stromae, en particulier sur le clip « Tous les mêmes »).
Après 20 minutes de pause pour l’installation de la scène, les lumières s’éteignent et le spectacle peut commencer ! Parce qu’un concert de Stromae c’est vraiment un show. Pas un simple concert où l’artiste vient sur scène chanter son répertoire. Ici il y a des décors incroyables avec des vidéos, des jeux de lumières, des costumes et une véritable mise en scène orchestrée par le maestro…
Tout commence par une vidéo. Une sorte de dessin animé qui nous raconte une histoire d’usine qui crée des « Stromae », d’ascenseur… un univers un peu à la Tim Burton. Puis Stromae lance le show avec « Ta fête » et c’est parti pour 2H30 incroyables. Entre chaque chanson, l’artiste se pose, discute avec le public en balançant des vannes. On découvre que le Monsieur, en plus du talent, a aussi beaucoup d’humour.
Il nous offre également une de ses « leçons » sur la chanson « Tous les mêmes ». (Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous en mettrai une en fin de billet.)
Chapitre 1 : le piano. On reconnaît Tous les mêmes.
Chapitre 2 : la basse. “Attention, Paris, il va y avoir des effets spéciaux toute la soirée !”
Chapitre 3 : la batterie. “Un morceau sans boum-boum, c’est comme Milou sans Tintin.”
Chapitre 4 : l’interprétation. Stromae enfile sa veste et c’est parti…
Ma plus grande émotion de cette soirée aura été sur la chanson « Quand c’est ? », superbe texte qui parle du cancer et interprétée ici avec des projections en noir & blanc de tentacules qui se propagent et envahissent tout l’écran, plongeant la scène dans le noir. Superbe et percutant.
Pour le final Stromae joue « Merci » et fait durer le morceau au moins 15 minutes pour prendre le temps de remercier absolument toutes les personnes avec lesquelles il travaille pour que ses concerts soient aussi « formidables » (oui bon fallait bien que je la fasse quand même). C’est rare de voir ça. En général, les artistes présentes leurs musiciens et vite fait-bien fait les ingés sons et lumières. Là non. Il n’a oublié personne.
Pour le rappel, nous avons droit à une très belle reprise à capella de « Tous les mêmes ». Ses musiciens et lui viennent se placer autour d’un micro sur le devant de la scène, Stromae demande au public de faire le silence total puis leurs voix s’élèvent. Magnifique.
Ce concert restera pour moi un magnifique souvenir pour deux raisons. Bien sûr l’immense talent de cet artiste de tout juste 29 ans mais aussi la présence de mon ado qui vivait ce soir-là son premier concert. Et quel premier concert ! Je ne pouvais faire mieux je crois.
Forcément je vais clore ce billet avec Stromae et deux chansons que j’aime particulièrement, pour la musique et le message qu’elles font passer… J’ai pu retrouver des images en live pour partager avec vous mon plaisir.
« Carmen » ou comment on conjugue le verbe « aimer » sur les réseaux sociaux.
L’émouvante « Quand c’est ? »
Et enfin une playlist des « leçons » de Stromae.
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