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Henri Cartier-Bresson, le regard du XXe siècle

J’ai profité de mon dernier jour de vacances pour aller (enfin) voir l’expo « Henri Cartier-Bresson »au Centre Pompidou. L’idée c’était d’y aller en semaine pour éviter les longues heures d’attente du week-end. Et grand bien nous en a pris. A peine 20 minutes après notre entrée dans Beaubourg nous commencions la visite. Bon, il y avait quand même du monde mais de façon raisonnable. On pouvait s’approcher au plus près des photos (parfois en très petit format) pour en apprécier chaque détail.

A travers l’exposition de plus de 500 photographies, dessins, peintures, films et documents, le Centre Pompidou rend hommage à ce grand photographe 10 ans après sa mort. Bien sur je connaissais ses images les plus célèbres mais sans vraiment savoir qui était l’homme. Hier, pendant 3 heures et demi (alors oui, prévoyez d’avoir du temps quand vous irez car 3H30 c’est vraiment un minimum…), j’ai découvert un homme incroyable, tant pour son talent de photographe que pour son engagement politique. A travers ses images, nous (re)découvrons les évènements qui ont marqué le XXe siècle : la guerre d’Espagne ( il faut prendre le temps de regarder le film d’une trentaine de minutes), la guerre de 39-45, les funérailles de Gandhi, Mai 68 en France… Et bien d’autres « histoires » encore qui ont fait l’Histoire du monde ! Je n’avais jamais réalisé que Cartier-Bresson avait vécu du début du XXe siècle jusqu’au début du XXIe. Par son regard il nous apporte un magnifique (ses photos sont splendides) témoignage historique.

L’expo est organisée en 4 grands espaces qui suivent Henri Cartier-Bresson dans l’évolution de son art.

La première partie, retraçant les années 1926 à 1935, est marquée par la fréquentation du groupe surréaliste, les débuts photographiques et les grands voyages à travers l’Europe, le Mexique et les États-Unis.

La deuxième période, qui commence en 1936, au retour des États-Unis et se clôt en 1946 avec un nouveau départ pour New York, est celle de l’engagement politique, du travail pour la presse communiste, de l’activisme antifasciste, du cinéma et de la guerre.

Le troisième temps commence avec la création de l’agence Magnum en 1947 et se termine au début des années 1970, au moment où Henri Cartier-Bresson arrête le reportage.

Le quatrième « espace » est consacré à ses travaux après avoir arrêté le photo-reportage, son retour au dessin.

Pendant 3H30 j’ai été réellement emportée par la beauté des photos, la force aussi de ce qu’elles nous disent. J’ai été impressionnée par l’homme. Le temps a passé bien vite. pas une seule minute d’ennui. Et je suis convaincue que pour VRAIMENT tout voir il aurait fallu encore bien plus de temps. Il y a tant à voir : des photos, des dessins, des films, des unes de magazines… Je sens que je n’ai pas dit tout ce que j’ai ressenti pendant ma visite. Difficile de mettre des mots sur toutes les émotions qui m’ont traversée. Pour prolonger l’enchantement je suis repartie avec un des livres de l’exposition. Bien sur il n’y a pas tous les trésors que recèle l’expo mais ça permet d’éveiller les souvenirs…

Je vous laisse en musique avec une artiste qui procure également beaucoup d’émotion et de plaisir. Zara McFarlane.

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Ancienne parisienne devenue lyonnaise… pas très bavarde voire même un peu « sauvage » et surtout passionnée de street art. Flâneuse urbaine, j’aime partager mes plus belles découvertes avec vous !

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