Pendant 6 jours, du 31 octobre au 5 novembre 2013, se déroule le salon international de la photographie La Quatrième Image, à l’Espace des Blancs-Manteaux dans le 4ème arrondissement de Paris.
Ce salon expose quarante photographes venus de 23 pays différents et ouvre ses portes gratuitement à tout public. Seul critère : aimer la photographie et avoir de la curiosité. Il propose même des ateliers d’éducation à l’image pour les jeunes enfants de 6 à 10 ans et des lectures de portfolio.
Ma curiosité et mon goût pour la photographie m’ont donc guidée jusque là samedi après-midi. J’y ai découvert autant d’univers que de photographes et de nationalités. Et d’est là toute la richesse de ce salon (on ne peut plus international). Je ne ferai pas une liste à la Prévert de tous les artistes exposés. Parce que ça ne présente pas grand intérêt.
Je préfère vous parler de ceux qui m’ont plus.
Mon premier coup de coeur va à Tony Parisi. L’artiste était présent et j’ai pu échanger quelques mots avec lui qui m’ont permis de mieux comprendre son travail. Les photos exposées étaient le résultat d’une juxtaposition de plusieurs négatifs pour donner un effet vraiment intéressant. Il a ainsi « redonné vie » à des vieilles photos de pièces d’identité ou encore à un polaroïd le montrant jeune garçon en compagnie de son frère. Sa façon à lui de revisiter le passé et le lien familial. Mais ma photo préférée est celle qui juxtapose un mur lépreux avec un visage de femme. Les « plaies » du mur semblant attendre ce visage. L’effet est tellement incroyable que l’on a du mal à imaginer que cette image est le fruit du hasard. Pour voir en savoir plus sur lui allez faire un tour sur son blog Tony Parisi Photographe.
J’ai également beaucoup aimé Célia Clément.
Marc Harrold m’a charmée avec ses immenses photos surexposées qui ne laissent voir que des silhouettes… comme une colonie de fourmis.
Bruno Mazodier. Coup de coeur particulier pour la coque de bateau en fin de vie…
Alexandre Meneghini. Visages d’enfants bouleversants avec ces regards si pénétrants.
Le travail étrange de Seung-Hwan Oh. Si j’ai bien compris, il dépose des bactéries sur ses pellicules puis les laisse se développer un certain temps pour obtenir un effet incroyable…
Bien sur Claudio Edinger. La magnifique photo de l’affiche du salon est de lui.
Monika Bulaj et ses photos qui vous percutent. Superbes jeux d’ombres et de lumières. Magnifiques couleurs.
Et enfin, dernier coup de coeur avant de quitter les lieux. Catherine Lupis-Thomas. Femme charmante qui prend elle aussi le temps de parler son travail. la plupart des photos exposées ici ont été faite dans une usine désaffectée près de Charleville-Mézière. J’aime beaucoup le travail fait sur les couleurs et la lumière.
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