Samedi 6 octobre c’était la Nuit blanche à Paris. Dehors la pluie tombait depuis le début de l’après-midi sans montrer le moindre signe d’apaisement. Bon je vous dis ça mais je ne vais pas du tout vous parler de la Nuit blanche, tout simplement parce que je n’y étais pas. Ce soir là j’avais choisi l’option concert au Divan du Monde. Pour revoir les What about Penguins sur scène parce qu’ils m’avaient bien plu cet été à La Villette ( (je vous ai raconté ça ici).
Donc samedi vers 19 heures, j’arrive au Divan du Monde. Il est encore tôt. Il n’y a pas beaucoup de monde. Et heureusement (enfin pas pour moi car l’attente fut longue) mais pour Ornette qui n’arrive sur scène qu’à 21 heures. Elle était coincée dans les embouteillages. Merci la pluie et la Nuit blanche. Je ne dirai pas grand chose à propos d’Ornette car je suis convaincue qu’elle peut faire bien mieux que ce que j’ai vu samedi soir. Dommage pour une première fois c’était super décevant. Mais bon on la sentait super stressée d’avoir eu plus d’une heure et demi de retard. Et sa prestation m’a semblé écourtée ?… Bref je garde mes impressions pour moi et j’attend de la voir une autre fois sur scène, dans de meilleures conditions.
Ce retard a eu un côté extrêmement positif. Le changement de set se fait à une allure jamais vu !! A peine le temps de dire « ouf » et What about Penguins commence. Bon je ne vais pas redire ici ce que j’ai déjà écrit. Je trouve ce jeune groupe fort sympathique. J’aime bien la sonorité de leur album. Ils ont une présence sympa sur scène. En particulier le chanteur, la violoniste et le claviériste. Parce que bon, il faut quand même dire que le bassiste a un physique de rêve mais il a un peu oublier de sourire et donne parfois l’impression d’être là parce qu’il le faut bien. Pour le batteur c’est plus compliqué. Comme toujours pour les batteurs. Caché derrière le reste du groupe il a peu de chance de pouvoir entrer en contact avec le public. Je les ai revu avec plaisir. Vraiement un petit groupe à suivre de près.
Mais le clou de la soirée (enfin pour moi bien sur) ça aura été ma découverte du groupe « Please call me Madame ». Là je dis « BRAVO ». Les trois filles qui composent le groupe nous ont livré un show incroyable. Tout y est. Costumes, coiffures, mise en scène. Elles nous plongent dans les années 60 et on y croit. Les filles ont des voix extraordinaires et une vraie présence sur scène. Elles savent jouer sur tous les registres : mystérieuses, malicieuses, candides, coquines, et toujours hyper sexys. Quand aux musiciens qui les accompagnent, ils sont excellents.
Elles chantent leurs propres compositions comme « Tourbillon de la loose », « encore et encore », « Coward », mais également des reprises mises au goût des 60s. J’ai adoré leur reprise de « Les jupes des filles » d’Alain Souchon.
Bref vous l’aurez compris, ce groupe m’a conquise. C’est joyeux, plein de folie et d’humour. J’adore.
Je vous offre quelques images de cette soirée…
Et bien sur je vous laisse en musique, avec les « Please call me Madame » qui vous chante « Les jupes des filles ».