Coups de coeur
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« Dark shadows » de Tim Burton

« En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.

Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé… »

Fan de Tim Burton et de son univers je ne pouvais pas rater son dernier film. Alors hier j’ai embarqué ma marmaille (fan elle aussi) et nous sommes allés nous enfermer dans une salle obscure.

« Dark shadows » c’est du pur Tim Burton. Une tragri-comédie fantastique et loufoque à souhait, à l’humour décalé très « second degré ». Par rapport à ses autres films, il a mis de l’optimisme dans celui-ci. L’amour finit par triompher… pour l’éternité.

Bien sur, on retrouve l’éternel enfant triste cher à Tim Burton. Celui-ci dialogue avec sa mère morte et est complètement incompris par les adultes.

L’idée de ce film était de raconter la rencontre entre un vampire venu du 18e siècle et une famille vivant dans le temps de la la libération des mœurs et de la consommation. Ce qui donne lieu à une succession de gags réussis et des dialogues vraiment drôles fondés sur l’anachronisme entre le monde laissé par Barnabas Collins et celui dans lequel il arrive après 200 années passé sous terre, celui des hippies. J’ai beaucoup ri lorsque Barnabas aperçoit le « M » de McDo et pense qu’il s’agit d’un signe de Méphistophélès (prince de l’Enfer). Ou encore au concert d’Alice Cooper lorsqu’il dit du chanteur qu’il n’a jamais vu une femme aussi laide !!!

Ce film est superbement interprété. Michelle Pfeiffer fait un retour à l’écran remarquable en bourgeoise austère. Johnny Depp joue à merveille le vampire hyper classe, qui parle une langue d’une autre époque. Et Eva Green est époustouflante en vamp diabolique.

L’image et les effets spéciaux sont vraiment réussis. Comme par exemple la scène d’amour volcanique entre Barnabas et Angélique Bouchard. Ou encore la scène finale d’affrontement entre la sorcière et le vampire.

Et puis, il y a la musique. Celle du début des années 70. Un personnage à part entière car elle accentue le décalage entre Barnabas venu du 18e siècle et cette époque de libération des mœurs.

Je ne veux pas trop en dire pour vous laisser le plaisir de découvrir ce film. Allez-y avec votre âme d’enfant. C’est génial.

The Moody Blues, « Nights in white satin »

 

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Ancienne parisienne devenue lyonnaise… pas très bavarde voire même un peu « sauvage » et surtout passionnée de street art. Flâneuse urbaine, j’aime partager mes plus belles découvertes avec vous !

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