Grâce à l’invitation d’une amie, hier soir j’ai découvert une nouvelle danse. Le « ishbuja », danse urbaine née en Afrique du sud, très proche du hip hop.
Emprunt au français « bourgeois », cette danse, en référence à une idée d’élégance, a pour caractéristique de mettre en jeu tout le corps, avec un visage très expressif, grimaçant comme un masque traditionnel.
Les « kids » de la troupe Soweto’s Finest, ce sont 5 jeunes garçons issues des faubourgs de Johannesbourg qui dansent merveilleusement bien. Mamela Nyamza c’est une figure de la danse contemporaine sud africaine, connue pour son engagement. Sa danse pose toujours la question de la place de la femme dans nos sociétés face à la violence et à la sexualité.
Pour tous, les influences sont les danses traditionnelles africaines : zoulou, tsonja ou encore tswana…
La rencontre de ces deux univers donnent un spectacle très riche mêlant danse africaine, danse urbaine et danse contemporaine. Il est composé de différentes scènes dont certaines interpellent, d’autres font sourire ou même rire franchement. J’ai adoré celle où les jeunes garçons dansent le hip hop sur une musique de Mozart. Ce décalage était génial !!
Il se joue au théâtre du Musée du Quai Branly jusqu’au 11 octobre. Vous avez encore quelques jours pour acheter votre place et aller voir ça de plus près. N’hésitez pas. Un très beau moment de danse.
Hier les artistes ont quitté la scène sous les ovations. On n’en finissait plus de les applaudir tant cette découverte nous a plu. Un grand bravo à elle et à eux.
Vous voulez un petit aperçu ? Ca se passe ici…