J’ai beaucoup hésité à aller voir le nouveau film de Woody Allen. Il faut dire que les deux précédents m’avaient tellement déçus.
Et oui je fais partie de ceux qui n’ont pas vraiment aimé « Minuit à Paris ». Malgré de belles images de Paris, ce film ne m’avait rien inspiré. Quand à « To Rome with love »… Quel ennui… Si j’avais été seule, je serais partie avant la fin. Roberto Benigni était tout simplement insupportable à force de gesticuler.
Mais « Blue Jasmine » semblait recueillir de belles critiques alors je me suis laissée tenter. Et cette fois j’ai retrouvé le Woody Allen que j’aimais. Le personnage de Jasmine est interprétée magnifiquement par Cate Blanchett. Cette femme qui refuse la réalité de sa vie qui a volé en éclat est tellement touchante. Malgré la chute elle veut continuer de vivre une vie emplie d’éclat et d’argent. Alors elle ment, elle s’invente une autre vie pour séduire un homme qui pourra lui redonner cette vie à laquelle elle refuse de renoncer. Mais la réalité la rattrape. Elle s’enferme alors dans une sorte de folie.
Cate Blanchett est vraiment formidable. Quelle actrice. Grace à ce film je découvre son immense talent. Mais n’oublions pas les autres personnages. Alec Baldwin en richissime homme d’affaire. Et sa soeur Ginger, interprétée par Sally Hawkins, tellement touchante dans sa volonté d’aider sa soeur, mettant même en péril son couple et sa vie toute simple.
Voilà. Un beau film qui m’a réconciliée avec Woody Allen qui n’est jamais plus à l’aise que lorsqu’il nous parle de névroses.
Côté musique, ce soir j’ai envie de vous laisser avec Benjamin Clémentine. Je crois que je l’ai déjà mis en clôture d’un billet. Mais qu’importe. Un tel plaisir peut être consommé sans modération…
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