Alors voilà, ça  y est, cette année j’ai réussi à aller à la Nuit Blanche parisienne. Chaque année une raison ou une autre m’en avaient empêchée. Mais là je ne pouvais rater celle-ci car le streetart y était mis à l’honneur. Alors j’avoue tout de suite… La pluie et le vent très frisquet ont eu raison de moi très rapidement. Je me suis donc contentée (mais vous allez voir que ça n’est pas un vain mot) de me balader rue du Chevaleret et surtout d’aller voir les oeuvres réalisées dans la Halle Freyssinet.

Nuit Blanche à la Halle Freyssinet…

Comme je vous le disais juste au-dessus, ma Nuit Blanche s’est déroulée plutôt en début de soirée à la Halle Freyssinet. Construite dans les années 20, cette halle est un ancien bâtiment ferroviaire utilisé par la SNCF jusqu’en 2006 pour le chargement en marchandises de ses trains.

Depuis, laissée à l’abandon elle attendait un nouveau projet. C’est chose faite. Rachetée par Free elle va devenir un « incubateur » à start-up. Juste avant le début des travaux, le maire du 13e (que l’on sait grand amateur de streetart) a choisi de donner carte blanche à Jef Aérosol pour investir les alcôves de  la Halle. L’artiste a invité une dizaine d’artistes pour occuper ce bel espace. Le résultat est incroyable.

Bien sur il y a l’alcôve de Jef Aérosol qui met à l’honneur, en images et en sons, de grandes voix du jazz et de la soul américains. Mais on peut également voir des oeuvres de Dan23, ROUGE, Brusk, STF Moscato, Jean Faucheur (et son incroyable oeuvre lumineuse invisible à l’oeil nu…), Monkey Bird ou encore Mademoiselle Maurice et les fantômes de Florian Marco.

… Et dans Paris

D’autres artistes ont participé à la Nuit Blanche, mais en dehors de la Halle. Sur le boulevard Auriol et dans la rue du Chevaleret on peut (encore pendant plusieurs jours…) découvrir de belles oeuvres comme celle de YZ, Tristan Eaton, des « anamorphoses » sur des marches d’escalier ou encore celle de Boa Mistura (Réalité), le bel oiseau de Stew. Il y a aussi les oeuvres de Jan Vormann qui font le plaisir des enfants (mais aussi de certains grands) car réalisées avec des Légos. A plusieurs reprises j’ai également « croisé » les sculptures humaines de Mark Jenkins. A voir mais très sincèrement… pas mon truc.

La pluie s’étant mise à tomber, à ma sortie de la Halle Freyssinet je n’ai pas eu le courage de poursuivre. Pourtant il y avait une fresque de Swoon au bout du chemin…

Assez de mots, maintenant place aux images. Parce que c’est quand même ce qu’il y avait de plus beau hier soir. Elles sont ici, au bout du clic… Une Nuit Blanche à la Halle Freyssinet

Un beau final en musique pour vous souhaiter un bon dimanche (allez on oublie la grisaille et l’automne qui s’installe) avec Leonard Cohen.